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Physotech Presse Fugues 2023-09 Image

Un 40e anniversaire sous le signe de l’optimisme 

Fugues, Septembre 2023  Presse
Par : André-Constantin Passiour  Presse

Mine de rien, ce commerce installé à l’angle de René-Lévesque et Atateken souffle déjà ses 40 bougies ! Physotech, le «Spécialiste en Manscaping», soit l’ensemble des soins du corps pour hommes, peut se féliciter d’avoir passé à travers quatre décennies en s’adaptant constamment. Un dernier déménagement en date de janvier 2018 lui a permis d’intégrer un espace au look design industriel et fonctionnel qui plait à une clientèle qui se rajeuni et se renouvelle […] Presse

Physotech Équipe Presse Fugues Mai 2018 Image

Un retour aux origines !

Fugues, Mai 2018  Presse
Par : André-Constantin Passiour  Presse

Avec un look résolument moderne, à la fois «clinique» et industriel, le «nouveau» Physotech attirera les regards. En des teintes de gris, de blanc avec des touches de rouge, Physotech possède un cachet design… Le côté industriel se révèle par le béton laissé parfois à son état brut alors que le plancher, quant à lui, a été traité à l’époxy pour un effet lustré… On revient tout simplement ici à l’origine de ce qu’était Physotech […] Presse

Physotech Presse Le Manscaping LaPresse+ 2016-04 Image

Flatter sa virilité dans le sens du poil

LaPresse+, 3 avril 2016
Par : Isabelle Morin

Il semble que l’homme moderne doive savoir manier sa tondeuse à poils aussi habilement que sa tondeuse à gazon. Pile poil dans les tendances, le « manscaping », ou toilettage masculin, fait des adeptes. Conseils de pros pour une déforestation en règle […]   « Le but est d’arracher la racine du poil quand elle est encore faible pour qu’elle le devienne de plus en plus, avec les années, la pilosité s’amenuise », affirme Luc Teasdale, esthéticien chez Physotech. […]

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Physotech Presse Pages Jaunes Réal Veilleux 15 Image

Une percée technologique arrive à Montréal

Pages Jaunes, mai 2015  Presse
Par : David Kynan  Presse

Les débuts

Réal Veilleux et Pierre Lacroix sont des amis de longue date qui se sont rencontrés à l’école. En 1983, au cours d’un congé sabbatique de son poste de gestionnaire pour visiter les États-Unis, Réal a fait une découverte qui allait mettre les deux hommes sur une nouvelle voie. Presse

Dans le Sud, des cliniques et des salons offraient la EMS, ou électrostimulation musculaire, qui était alors une percée technologique révolutionnaire pour améliorer le tonus musculaire sans avoir à passer des heures et des heures au gym.  De retour à Montréal, Réal et Pierre, qui avaient étudié les soins esthétiques et la massothérapie, ont commencé à se demander si Montréal serait un bon endroit pour offrir une telle technologie.

Pionniers de l’électrostimulation à Montréal

En septembre 1983, ils ont fondé Physotech, le tout premier établissement à offrir l’électrostimulation en ville. Quand les choses ont décollé, ils ont commencé à ajouter de nouveaux services à leur offre et sont rapidement devenus le seul salon pour hommes à offrir un service complet à Montréal.  Presse

Maintenant situé sur la rue Amherst, dans le Village, le Physotech est devenu en quelque sorte un repère dans le quartier et la plupart des gens du coin le connaissent par son nom. «Nous voulions créer un environnement pour les hommes qui veulent soigner leur apparence et où ils se sentiraient à l’aise», dit Réal. Physotech est un centre de santé, de bien-être et d’esthétique qui s’adresse principalement à une clientèle masculine depuis maintenant quelques décennies. Presse

Trente minutes d’électrostimulation équivalent à deux heures d’entraînement intensif traditionnel.” – Réal Veilleux, copropriétaire

Les spécialistes de l’électrostimulation pour les hommes

L’électrostimulation demeure l’un des services les plus populaires de Physotech pour tonifier les muscles sans sessions d’entraînement éprouvantes. L’électrostimulation est aussi une méthode de choix pour ceux qui ne peuvent pas s’entraîner à cause d’une blessure. En une session de 30 minutes, cette machine, sophistiquée mais délicate, reproduit le signal émis par le cerveau à destination des muscles sous la forme d’un faible courant électrique, ce qui amène le muscle à se contracter. «Trente minutes d’électrostimulation équivalent à deux heures d’entraînement intensif traditionnel», dit Réal.

XBody, La nouvelle vague en Fitness

Physotech propose désormais aussi des entraînements XBody, la combinaison parfaite de la EMS et d’un entraînement en seulement 20 minutes. «C’est la nouvelle vague en fitness», selon lui.  Presse

En effet, il y a tellement d’hommes bien charpentés qui entrent et sortent de l’établissement que les passants sont étonnés d’apprendre qu’il ne s’agit pas d’un gymnase traditionnel. La majorité de la clientèle  est composée d’hommes, tout comme le personnel. «Il y a plein de salons pour les femmes où les hommes ne se sentent pas trop confortables», explique Réal. «Nous voulions créer un endroit où les hommes qui veulent bien paraître se sentiraient chez eux.»  Presse

Un salon et spa urbain à service complet pour hommes

Les clients viennent chez Physotech tous les jours pour y profiter d’une grande gamme de services. «On offre tout ce dont un homme a besoin pour se sentir à son meilleur à un seul endroit», dit Réal. Ce salon urbain à service complet est certes une destination de choix pour l’électrostimulation, mais aussi pour la coiffure, les soins du visage, la massothérapie et même le bronzage dans l’un des lits de bronzage de Physotech.  Presse

L’épilation au laser aussi  Presse

Physotech en attire plus d’un avec ses services d’épilation, car le salon est équipé du diode laser LightSheer™, l’une des technologies les plus sophistiquées au monde pour l’épilation permanente.

Les produits pour hommes en vedette

Pour vous mettre en valeur, les étagères du Physotech regorgent de marques de produits de luxe pour hommes, comme American Crew, YonKa for Men et Babor Men. Le personnel sur place se fera un plaisir de vous conseiller pour vous aider à trouver le produit qui vous convient.  Presse

Physotech Presse Les Tubbies Réal Veilleux 2014 Image

XBody : la nouvelle sensation de Physotech

LesTubbies, mai 2015 Presse
Par : Gaëtan Vaudry Presse

Copropriétaire du populaire spa Physotech de la rue Amherst, Réal Veilleux (photo) est aussi massothérapeute et électrothérapeute. Et depuis quelques semaines, l’homme d’affaire porte aussi le chapeau d’entraineur certifié XBody.  Presse

La méthode XBody, c’est la fusion entre l’EMS et le CrossFit. Puisque tous les muscles travaillent simultanément, il nous suffirait que de 20 minutes d’entrainement avec la technologie XBody :  Presse

« D’emblée, je dois l’avouer, j’étais plutôt sceptique lorsqu’on m’a parlé, la première fois, de la méthode XBody », nous confie bien humblement Réal Veilleux. « Oeuvrant dans le domaine de l’électrostimulation musculaire (EMS) depuis plus de 30 ans, on venait subitement réfuter toutes les règles de base apprises et appliquées au fil des ans.»

Mon questionnement

1-   D’abord, les séances d’entrainement XBody semblent très courtes, voire trop courtes  20 minutes versus 45 minutes avec l’électrostimulation.

2-   Deuxièmement, puisqu’il faut exécuter simultanément des mouvements pendant l’impulsion électrique, les contractions musculaires devront inévitablement être moins intenses.  Il serait donc logique de penser que les résultats seront moins concluants.

3-   De plus, on prétend pouvoir augmenter l’endurance cardiovasculaire et générer une perte importante de calories alors que l’impact sur l’organisme est négligeable avec l’EMS.

4-   Enfin, de croire qu’une veste d’entrainement avec électrodes intégrées pourrait s’adapter à tous les types de personnes semblait utopique.

Les réponses

Loin de vouloir désavouer l’électrostimulation, la méthode XBody s’en est, au contraire, inspirée.  Dix ans d’études et de recherches ont permis l’intégration des dernières technologies sur le marché et ainsi établir un protocole d’entrainement précis afin d’obtenir un effet optimal sur tout l’organisme.

1-   L’entrainement XBody intègre également la méthode HIIT, soit l’entrainement par intervalles de haute intensité qui vise un renforcement de la condition physique par de très courtes périodes d’effort intense alternées de périodes de récupération : 20 minutes d’entrainement suffisent.

2-   Comme dans le milieu hospitalier, en physiothérapie et en réadaptation plus particulièrement, les récentes études ont démontrées que les résultats obtenus avec l’EMS étaient grandement améliorés lorsqu’on y incorporait le mouvement.  En abaissant légèrement l’intensité de l’impulsion électrique, de façon à permettre au patient d’effectuer simultanément le mouvement, on obtient alors un effet bonifié.

3-    L’entrainement XBody est une version intense de la méthode HIIT qui améliore davantage les capacités cardiovasculaires et élève considérablement le métabolisme de base de l’organisme dans les 72 heures qui suivent.  En termes de calories, la perte peut être multipliée plusieurs fois comparativement à celle obtenue par entrainement traditionnel.  Presse

4-   Pour s’adapter à la majorité des types de personnes, il existe 4 grandeurs de veste d’entrainement avec électrodes intégrées, mais aussi entièrement ajustables.  Les électrodes sont recouvertes d’un tissus éponge servant à retenir l’eau afin de faire adéquatement le contact avec la peau, même au travers d’un sous-vêtement spécifique porté lors de la séance.  Très hygiénique, la peau ne touche jamais la veste d’entrainement et les sous-vêtements sont lavés minutieusement après chaque usage.  Presse

Le déroulement d’une séance

Puisque l’appareil XBody fait déjà la majorité du travail en provocant des contractions simultanées sur l’ensemble des groupes musculaires, il suffit d’y associer des mouvements ou exercices simples.  Comme avec l’entrainement en HIIT, l’effort est sollicité pendant de très courtes périodes, soit de 4 secondes seulement suivi d’un temps de repos de 4 secondes également, pour un total de 20 minutes.  Il existe une multitude de mouvements et d’exercices variés afin de stimuler entièrement l’organisme et d’éviter la monotonie.  Un entraineur certifié XBody vous assiste pendant toute la durée de la séance pour s’assurer que vous exécutez parfaitement les exercices et vous corriger au besoin. Presse

Mon expérience personnelle

En seulement 8 séances XBody échelonnées sur 4 semaines, j’ai noté une nette amélioration au niveau du tonus musculaire.  Alors que mes muscles devenaient plus gonflés après un entrainement avec charges, ils sont davantage découpés et gardent leur définition beaucoup plus longtemps avec le XBody.  Dès les premières séances, j’ai remarqué un changement bénéfique au niveau de ma posture. (voir plus bas)  Enfin, mon endurance cardiovasculaire s’est déjà améliorée, (aspect trop longtemps négligé dans mon cas) ce qui a contribué naturellement à mon bien-être général.  Pour fins de comparaisons, je m’entrainais régulièrement de 3 à 5 fois semaine avec charges.  En y associant le XBody, j’ai du réduire la fréquence à 2 fois semaine afin d’éviter le surentrainement.  Presse

Équilibre postural

L’entrainement XBody promet (et avec raisons) de pouvoir renforcer le dos et de réharmoniser l’équilibre postural.  À l’aube de mes 57 ans, il me semblait improbable de pouvoir corriger ma posture.  Affligé d’une cyphose dorsale depuis l’adolescence que j’ai bien tenté de corriger par des exercices spécifiques associés à de nombreux traitements chiropratiques, rien n’arrive à surpasser les résultats obtenus avec le XBody, et ce, en si peu de temps.  De plus, même si les muscles posturaux sont renforcés, ils demeurent cependant beaucoup plus souples.  Estimant la correction de ma posture à près de 50%, il m’est maintenant permis d’espérer atteindre une correction totale d’ici quelques mois… C’est mon chiro qui va s’ennuyer de moi !  Presse

Physotech Presse Magazine RG 2012 Image
PHOTO : CÉSAR OCHOA

Doyen du Village, Physotech peut se targuer d’avoir assisté à l’émergence de la communauté au cours des trente dernières années.

La beauté du rêve

Magazine RG, Juin 2012 Presse

Pierre Lacroix et Réal Veilleux observent depuis 1984, l’évolution d’un quartier qui, à l’instar d’une communauté, bourgeonne, s’émancipe, se déploie.

Au début des années 1980, Pierre Lacroix et Réal Veilleux habitent la Floride où ils sont les clients réguliers d’un nouveau genre de salon de beauté, une clinique d’esthétisme pour homme qui inspirera leur futur projet. Un matin, Réal Veilleux révèle à son partenaire de l’époque qu’il a rêvé la nuit précédente à l’ouverture d’un salon du même genre à Montréal. Un cauchemar pour Pierre, qui ne s’imagine pas un seul instant retourner dans le froid du Québec.  Presse

Ils installeront pourtant leur commerce sur la rue Amherst, près du boulevard Maisonneuve, dans ce Village alors en éclosion. Les années ont passé et le quartier a évolué avec eux. Ils ont vu une partie de leur clientèle disparaître des suites de l’épidémie du VIH/sida.  Par la suite, plusieurs ont quitté le Village alors que l’homosexualité se décentralise.  Presse

Physotech évolue avec les modes

Les modes évoluent, leurs services aussi. Mais le Village continue, pour eux, de mériter le respect : «Il est important que les jeunes d’aujourd’hui qui jouissent d’un climat favorable à l’homosexualité comprennent que des gens ont tracé cette route. Ce chemin s’est bâti ici, dans le Village. Il est le témoignage d’années de combat. Nous devons être reconnaissants de notre Village, comme nous sommes fiers de notre communauté.»  Presse

Physotech Presse Magazine Fugues 2003-05 Les 20 ans de Physotech Image
Couverture Magazine Fugues 2003-05

Les 20 ans de Physotech

Fugues, 24 avril 2003 Presse
Par : André-Constantin Passiour  Presse

En 1983, contre vents et marées, Pierre Lacroix et Réal Veilleux ouvrent leur petit studio de santé pour hommes. D’abord l’électrostimulation, ensuite le bronzage, puis l’esthétique. Les services se rajoutent, se raffinent et offrent aux hommes une gamme qui ne se retrouve normalement que dans des instituts de beauté pour femmes.

S’ils ont suivi les courants à la mode, ils ont su insuffler aux hommes gais montréalais l’art de prendre soin de leur corps. Malgré ce succès et cette longévité, fiers et heureux, les deux propriétaires demeurent humbles et terre à terre.

C’est peut-être cela la recette de leur succès !  Presse

Des idées innovatrices

Esthétique (coiffure, facial, épilation, etc.), massage suédois professionnel, bronzage UVA et électrostimulation sont maintenant les services quotidiens qu’un client peut recevoir chez Physotech Plus.  C’est un institut de beauté à la « Lise Watier » servant presque exclusivement la clientèle gaie de Montréal et des environs. Si les femmes ont appris à prendre soin de leur corps depuis l’Antiquité, il en est tout autrement pour les hommes. Même les grandes maisons de produits de beauté ne se sont attardées à la clientèle masculine que récemment.  Pendant des années, elles n’offraient que des eaux de Cologne et des après-rasages plus ou moins décapants… C’est donc lors de vacances à Miami que MM. Veilleux et Lacroix ont visité un centre où l’électrostimulation des muscles était à l’honneur pour les hommes.  Presse

L’idée se concrétise

L’idée germe alors dans leur tête d’ouvrir quelque chose de similaire à Montréal et d’y rajouter graduellement d’autres services. À leur retour à Montréal, ils engouffrent presque toutes leurs économies pour louer un local sur Jean-Talon, au coin de Lacordaire, et pour acheter les machines d’électrostimulation, soit le raffermissement du tonus musculaire par de petites pulsations électriques. « À ce moment-là, il n’y avait rien de pareil ici, c’étaient des machines utilisées en médecine de réadaptation et en médecine sportive, il ne s’en vendait même pas au Canada. Il a fallu les importer d’Irlande. Mais on devait faire de la publicité et des reportages dans les médias pour l’expliquer aux gens, parce qu’ils étaient sceptiques au début », de dire Réal Veilleux.  Presse

Pour ouvrir leur commerce, ils ont dû convaincre amis et parents qui n’y croyaient pas autant qu’eux. Après quelques mois cependant, les clients abondent. Il faut dire que, chez les gais, la tendance au bodybuilding prenait son envol, les hommes veulent avoir l’air plus bâtis, plus carrés.

L’électrostimulation les séduit

Il faut se rappeler qu’à l’époque, des hommes qui se déshabillaient pour s’installer des électrostimulateurs qui vont donner du tonus aux pectoraux, au ventre et aux bras ou aux cuisses, c’était presque limite.

« Nous avons dû nous informer auprès de la Ville si tout était en règle et nous assurer que ce type de commerce n’enfreignait aucun règlement municipal sur la moralité, ajoute Pierre Lacroix. C’était sérieux. […] Mais beaucoup de gens se déplaçaient du centre-ville pour venir chez nous, sur Jean-Talon. Tout se passait au centre-ville, dans l’Ouest. C’est Yvon Jussaume (propriétaire de la Boîte en Haut) qui nous a conseillé de déménager dans l’Est parce que les établissements gais commençaient à s’y installer. Nous avons donc déménagé l’année suivante (1984).  Nous avons assisté et fait partie du développement du Village avec Priape, la Boîte en Haut, etc. »

Un nouveau départ dans Le Village

En 1984 donc, déménagement. Physotech s’installe dans l’édifice Amherst, au coin de Sainte-Catherine. Ce nouveau départ dans le Village signale aussi des services additionnels. MM Veilleux et Lacroix appellent cela  « la phase II ». On y ajoute le bronzage, les bains flottants et les soins faciaux. L’esthétique suivra après.  En 1989, trop à l’étroit sur Sainte-Catherine, Pierre Lacroix et Réal Veilleux feront leur nid sur Amherst, sur deux étages cette fois. À l’esthétique, on ajoute la coiffure et, suivant encore la mode, l’épilation.  Ce service prend de plus en plus de place car les hommes veulent enlever ces poils qui cachent leurs muscles.

Pendant que leurs amis s’amusent

Lacroix et Veilleux, eux, passent leur jeunesse à travailler. Selon les soins qu’ils veulent prodiguer, ils participent à des ateliers et à des formations. C’est ainsi qu’ils étudient à fond la technique du bronzage et ses effets sur les différents styles de peaux. Tout cela, bien sûr, pour mieux servir la clientèle. « On a toujours voulu, dès le départ, être à la fine pointe de la technologie en termes d’équipements, souligne M. Veilleux. On a suivi des séminaires aussi pour savoir comment la peau réagit au bronzage, par exemple. Quand un client vient ici, on se renseigne s’il a eu des allergies, sur son type de peau, etc.  On lui conseille ce qui est le plus adapté pour lui.

Nous sommes vraiment des professionnels. « Nous avons sensibilisé les hommes à bien se bronzer. On prend en charge le client, on lui prodigue des conseils sur les soins de la peau. Ici, ce n’est pas une usine à bronzage, on prend soin du client », renchérit M. Lacroix. Les hommes, moins rustres!

Un rôle d’éducation

Si les hommes sont plus sensibilisés aux soins corporels aujourd’hui qu’autrefois, ce n’est toujours pas évident. « Il faut faire de l’éducation auprès des hommes pour qu’ils prennent mieux soin d’eux-mêmes, continue Pierre Lacroix. Il faut informer ces messieurs sur leur type de peau et les soins à y apporter avec des produits de qualité. Et il n’est pas nécessaire d’avoir une quinzaine de produits. C’est un mythe que l’esthétique nécessite une multitude de crèmes.  Souvent,  trois ou quatre suffisent.  Il faut dire que c’est plus facile maintenant de conscientiser les hommes.  On retrouve sur le marché toute une série de produits qui n’existaient pas auparavant, comme Biotherm, Nivea, Neutrogena ou Matis. »

C’est le même phénomène pour l’épilation. Lorsque les hommes viennent se faire épiler, nous leur suggérons des traitements aussi. Aujourd’hui, on parle plus de pilosité contrôlée, c’est-à-dire de bien entretenir le poil.  Le courant s’est modifié et les hommes veulent garder un peu de poils parce que cela fait plus viril.  Notre but premier est de bien prendre soin du client et d’une manière personnalisée.  Il faut qu’il se sente à l’aise et en confiance », de continuer Réal Veilleux.

Un avenir en douceur

Normalement, les entrepreneurs qui ont du succès réfléchissent et planifient l’expansion et voient plus grand pour l’avenir. La question brûlait les lèvres: pourquoi ne pas ouvrir d’autres succursales à Montréal ou dans d’autres régions? « On avait déjà pensé ouvrir un deuxième commerce, peut-être sur le Plateau Mont-Royal, comme une sorte de franchise, dit Pierre Lacroix. On a songé à franchiser des Physotech. Mais cela n’aurait pas été pareil, parce qu’on n’aurait probablement pas travaillé là, Réal et moi. Ici, les gens nous connaissent, ils savent qu’ils vont obtenir de bons services et qu’ils seront bien accueillis. Mais ce sont des choses sérieuses des succursales.  On a une bonne réputation, donc on ne voulait pas prendre de risques. On aime mieux continuer ici avec notre équipe, c’est plus personnalisé, plus chaleureux. »

Encore un autre vingt ans

Infatigables, les deux responsables de cet institut de beauté croient qu’ils peuvent travailler encore un autre vingt ans. Après tout, ils n’avaient tous les deux que le début de la vingtaine lorsqu’ils ont débuté. Ils ont l’air encore solides, joviaux et ont la flamme qui brille au fond des yeux. Ils pourraient certainement vendre et prendre leur retraite, non?

« Nous sommes fiers d’avoir créé un tel commerce dans le Village et d’avoir amené les hommes à prendre soin d’eux-mêmes. Donc, même lorsque nous serons plus vieux, nous garderons Physotech. On y viendra peut-être une ou deux fois par semaine, pour voir les employés et les clients, les amis.   Je ne crois pas que nous prendrons définitivement notre retraite. Nous ne sommes pas comme les hétéros qui peuvent léguer le commerce à leurs enfants.  Nous n’avons pas d’enfants, donc nous allons continuer tranquillement, nous créerons ainsi de l’emploi. […]   On peut faire un autre 20 ans comme ça.  On va continuer à travailler tout en ayant du plaisir à faire ce que l’on fait », de conclure avec humour M. Lacroix.